par Ghislaine Charlier
Ce n'est pas vrai que les Haïtiens du pays sont amorphes ou patatistes. Évidemment, les collabos y existent comme partout et sont très bruyants, histoire de recruter des imitateurs zélés. Leur but aux uns et aux autres est d'avoir accès aux restes de l'exploiteur. Cependant, au cours des jours sombres de l'Occupation Américaine, même des bourgeois ont donné de l'argent pour alimenter la lutte des défenseurs de l'Indépendance.
Un Candio a parcouru le pays en chantant dans la langue du peuple contre la mainmise étrangère, Borno et consorts. J'avais huit ans lorsque ma mère nous a emmenés, ma sœur Aliette et moi, l'entendre. Voici comment on élève des patriotes, au lieu de faire des apatrides de ses descendants.
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